Possibilités et limites d’une éducation religieuse dans la perspective interculturelle

Constantin Cucos
Université „Al. I. Cuza” , Iasi, Roumanie

La spiritualité de facture religieuse constitue un capital symbolique immense, qui peut faciliter la rencontre et la communication entre groupes et personnes. L’entendement et l’amour du proche représentent une valeur fondamentale de la religion chrétienne, par exemple. Il est fort important qu’il s’instaure entre les religions ou les confessions des rapports de communication, d’entente mutuelle. Le rêve d’une Europe unie, dont on parle actuellement, ne peut être conçu ni réalisé si l’on ne prend pas en considération les références religieuses des individus ou des communautés. D’ailleurs, un des fondements de cette unité c’est le christianisme, qui marque la plus grande partie au continent. Les chrétiens sont en effet majoritaires, mais cette majorité doit être bien entretenue et maniée. Il est devenu presque une mode de parler des droits de l’homme, de la démocratie culturelle, de la culture des minorités. Cette exhortation pour le respect de la liberté et la tolérance se retrouve dans la Bible: „Car, par la croyance en Jésus Christ, nous sommes tous fils de Dieu. Car, ceux qui ont été baptisés en Jésus Christ, en Jésus vous devez croire. Il n’y a plus de Juif, plus de Grec; Il n’y a plus d’hommes et de femmes, car vous êtes tous égaux par Jésus Christ” (Galantens, 3, 26-28). Le patrimoine spirituel de base de l’Europe correspond aux exigences socio-politiques actuelles. D’une façon ou d’autre, le respect des droits de l’homme est présent dans toutes les cultures.
Il est connu le fait que les religions et les confessions sont assez diverses. Même si apparemment elles ont la même racine ou présentent des similitudes d’ordre dogmatique (comme, par exemple, le fait qu’elles réclament la même source et le même fondement du réelle – la transcendance), elles se différencient par les contenus doctrinaires, les formes de célébration, les rituels explicites ou implicites, les répercussions sur les fidèles, l’implication dans le domaine social. Ce serait une démarche risquée que de postuler une hiérarchisation des religions ou de dresser des palmarès axiologiques lorsqu’il s’agit de la croyance religieuse. Sans procéder à une évaluation simpliste des religions, nous dirons qu’il serait bon de maintenir les différences, sans que celles-ci soient des raisons d’infatuation ou de critique des autres.
D’habitude, les communautés confessionnelles dépassent les limites des Etats ou des nations. Les religions sont des formes de manifestation spirituelle à caractère transnational. La religion intériorisée ainsi que celle vécue ou celle des communautés restreintes peut s’éloigner du modèle standard, officiel, institutionnalisé, livré par le „centre” spirituel. La religion vécue et professée est fort liée au contexte, elle est circonscrite du peint de vue culturelle, spatial et matériel. Les formes de culte, même celles d’une seule religion ou confession « se colorient » au contact de l’esprit local, des traditions, des expériences et les représentations des personnes impliquées dans la vie religieuse. Les habitudes peuvent varier d’une communauté à l’autre (d’une localité à l’autre, d’un prêtre officiant à l’autre).
L’éducation pour et par les valeurs religieuses ne se fait pas n’importe comment. De ce point de vue, la réalisation d’une éducation religieuse exige une perspective œcuménique, ouverte. Une pareille éducation prépare le terrain pour une meilleure entente et communication entre les gens de diverses croyances et convictions religieuses et facilite le dialogue interconfessionnel et interculturel. On peut considérer la religion comme un principe essentiel de l’unité des peuples. Le pluralisme ne représente pas un mal qu’on doit combattre, au contraire, il doit être pris en considération. La liberté chrétienne doit être orientée surtout lorsqu’il s’agit d’actualisations concrètes. La religion est à même de prévenir d’éventuelles disputes et dissensions, même celles à caractère extra confessionnel (dans le plan social, économique, racial, national, etc.)
Il est très important de ne pas négliger les références religieuses des jeunes, surtout lorsqu’il s’agit de leur intégration socio-scolaire (Perotti, 1993). II faut donc savoir à quelle confession appartiennent nos élèves et de procéder en conséquence. On sait à quoi mènent les dissensions des représentants de certaines religions (voir les conflits de l’Irlande, de l’ex Yougoslavie, etc.). La déontologie scolaire nous oblige à repousser les attitudes hostiles de ceux qui sont majoritaires vis-à-vis de ceux qui appartiennent à d’autres confessions ou cultes. A l’école il ne faut pas encourager l’attitude séparatiste, de marginalisation ou de culpabilisation des groupes confessionnels minoritaires. Certains rituels ou fêtes religieuses qui mènent à la séparation peuvent être déplacés en dehors de l’école et les reléguer à la famille ou à la communauté confessionnelle respective. La permissivité envers l’altérité ne signifie cependant pas impassibilité ou acceptation de n’importe quoi. Quant aux sectes, par exemple, nous pensons que leur influence sur les écoles devrait être surveillée de près sinon interdite dans des situations bien déterminées (surtout lorsque celles-ci poursuivent à tout pris d’accaparer, dé se faire des prosélytes). L’école ne doit pas se transformer dans une scène de disputes ou de tremplin pour recruter et convertir les fidèles.
Dans l’activité à’éducation religieuse ou de catéchisme, on ne peut pas ignorer la perspective oecuménique. La catéchèse commune oecuménique suppose:
– présenter d’autres religions ou confessions dans un esprit de bonne volonté et de fraternité sans affirmations tendancieuse ou offensante;
– identifier les éléments qui différencient, mais aussi ceux qui nous sont communs;
– informer les enfants sur le mouvement oecuménique ; souligner l’importance des offices sacres communs.
Certains pédagogues-théologiens (Nayak, 1992, pp. 109-110), spécialistes dans l’éducation religieuse, recommandent une perspective dialoguée dans l’enseignement des valeurs religieuses. Ce type d’enseignement a la base les actions suivantes:
1. Identifier un fond commun de toutes les religions et de tous les fidèles qui tiennent de la condition humaine; il y faut partir de l’idée que chaque religion représente un type particulier d’expérimenter la transcendance, par une représentation à part des événements et de l’univers;
2. La démarche dialoguée renoncera à l’esprit apologétique, offensant; on ne fera pas plaidoyer d’une religion ou autre, mais on relèvera le sens du message divin, son rôle dans le processus de perfectionnement de l’homme en général;
3. Ce type d’approche doit faire le plaidoyer en faveur de la tolérance et l’entendement; elle contribuera à la formation d’un humanisme pluraliste, fondé sur des valeurs éternelles et communes de tous les gens de tous les espaces et de tous les temps.
Le dialogue religieux doit réunir les notes d’une communication authentique, sans parti pris, ressentiments ou complexes de supériorité ou enfin sans secrets d’une part ou autre. En même temps, le dialogue doit être socio-religieux et pas purement doctrinaire qui altère chez l’autre l’horizon spécifique d’idées ou de suppositions dogmatiques. Il faut considérer l’interlocuteur comme un vrai partenaire de dialogue, et non pas comme une personne qu’on doit convaincre ou vaincre. Certains théoriciens de la communication intrareligieuse (Panikkar, 1985, pp.20-29) délimitent quatre types d’attitudes se rapportant à ces interactions possibles :
– l’exclusivisme, manifesté par la tendance de repousser les autres considérés déviationnistes, schismatiques, injustes, faux; cette attitude peut aller jusqu’à friser l’intolérance;
– l’inclusivisme qui fonctionne comme une expression de l’inclusion, de l’absorption explicite ou implicite; les valeurs des autres sont perçues comme étant partielles, puériles; cette attitude peut dégénérer vers des résultats dangereux,
– le parallélisme, concrétisé par la ségrégation, la séparation, l’éloignement; on part de la prémisse que toutes les religions différent, ne présenterai aucune similitude, ce sont des expressions spirituelles juxtaposées et non pas congrues ou convergentes;
-l’interprétation, manifestée par l’acceptation de la complémentarité, de la réciprocité, de la communion dans la diversité; cette attitude mène à la tolérance, à l’enrichissement réciproque, à la collaboration ou à des synthèses dans les actions entreprises.
Il faut souligner le fait qu’on ne peut pas faire une éducation religieuse d’une manière générale. On se trouve toujours devant un fidèle concret, appartement à une certaine confession, qui est bien ancré dans une tradition qu’il désire connaître et mieux signifier, représenter. On pourrait de demander à juste raison quel chrétien sera celui qui a un référent de valeurs élastique, improbable, ouvert. En même temps, la perspective apologétique est impliquée dans toute espèce d’éducation religieuse. Celui qui enseigne la religion ne peut pas afficher une attitude de neutralité envers sa propre confession, au contraire, il s’implique affectivement, faisant un plaidoyer, explicite ou implicite, des valeurs propres.
L’éducation religieuse partant du principe interculturel vise la réalisation d’une éducation dans l’esprit de la reconnaissance et an respect des différences qui existent dans le cadre de plusieurs religions; elle ne se réfère pas à la seule éducation pour une certaine religion, déconsidérant ou niant les valeurs sur lesquelles se fondent d’autres religions. La valorisation des différences, dans la communauté multiconfessionnelle et multiculturelle (cf. Dasen, 1999, Perregaux, 1994, Rey 1996), se constitue comme un axiome procédural d’une importance maximum. Une éducation religieuse authentique ne se réalise pas par la séparation réciproque, par on „ghetto” des religions, mais plutôt par une perméabilité réciproque et par l’acceptation de l’altérité raccordée e à d’autres valeurs.
L’éducation interconfessionnelle est facilitée par la réalisation d’une nouvelle perception de l’horizon des valeurs. Celles-ci ne doivent pas être conçues d’une manière binaire, exclusiviste valeurs bonnes – mauvaises, nos valeurs – les leurs, supérieures – inférieures, etc.). Personne n’est censé s’arroger la supériorité lorsqu’il s’agit de la croyance religieuse. L’acceptation d’une plate-forme principale minimum du dialogue interconfessionnel, basée sur la bonne intention, la sincérité, le respect réciproque est une condition sine-qua-non de la réussite d’un bon entendement (voir Benito, 1989). On tâchera, à l’école, d’atténuer les difficultés relationnelles entre les confessions et on repoussera les préjugés de ceux qui pensent autrement. Il est vrai que le chrétien, par exemple, ne sera jamais pleinement content de la paix et de la rédemption personnelle et dirigera son attention vers ceux qui l’entourent. Son amour des hommes suppose une certaine implication persuasive. Mais on ne peut pas accepter la tentative d’obliger quelqu’un d’adhérer à la croyance propre ou de l’y attirer.
La religion unit les gens autour de certaines valeurs, solidarisent les êtres, cimentent l’unité du groupe et offre un important support identitaire. Elle possède une force tout à fait particulière de représenter toutes les pratiques quotidiennes, de particulariser les gestes et les conduites sociales. En même temps, l’appartenance religieuse dessine mieux l’identité culturelle des personnes. Même dans des cas limite, l’identité religieuse a une immense force. Les hommes peuvent renoncer relativement facilement à la langue, aux traditions et aux coutumes propres, en revanche, ils ne se dédiront pas de la religion qui leur est propre – surtout lorsqu’ils sont menaces (on connaît pas mal de cas de sacrifices et de martyrage au nom de la religion). La force de rayonnement s’exerce autant sur les fidèles pratiquants que sur les autres individus qui croient moins ou pas du tout, mais qui appartiennent (formellement ou du point de vue administratif) à la communauté confessionnelle respective. On constate souvent que les religions peuvent être utilisées, en bon ou en mauvais sens, par le pouvoir politique dominant, pour s’imposer ou se perpétuer, pour légitimer certaines pratiques autoreproductives. Il n’est pas rare que la religion soit instrumentée et utilisée dans les relations internationales, pour justifier des hiérarchies, la suprématie, des déterminations d’ordre politique, économique, militaire. Les conflits et les guerres internes ou externes supposent aussi une composante religieuse (Rey, 1997, pp.72). Une religion peut être mise au service d’une force politique, économique, judiciaire, éducative, se transformant „ancilla”, simple servante pour des fins hic et nuc. L’utilisation de la religion de manière pas du tout honorable, pour générer, raffermir le pouvoir personnel ou institutionnel constitue un danger réel que le clergé et les fidèles doivent connaître. Dans une société où l’on enregistre une croyance massive et authentique, la religion tend à se subordonner à des intérêts extra-religieux. L’Etat même, le pouvoir exécutif seront intéresses à gestionner les symboles-religieux, par l’appel abusif à l’iconographie, au symbolisme et aux gestes de type religieux (rappelons à cette occasion la conduite religieuse ostentatoire de certains politiciens lors des élections).
La religion est à même de former l’identité personnelle ou collective, mais elle peut également la fermer si l’on jette l’anathème sur les autres formes de manifestation de la croyance. Les mouvements islamistes, intégristes, activistes mettent l’accent sur l’exclusion mutuelle, les territoires, le militarisme. Puisque la politique peut se fixer dans des nationalismes de toutes sortes, la religion peut dégénérer en confessionnalisme, en exercice arrogant de la croyance, en manifestation dépréciative à l’adresse des autres confessions. La „valeur” de la croyance propre ne doit pas naître à la suite de la dépréciation, la critique et la suppression des autres. Etre majoritaire n’est pan un mérite intrinsèque mais un doit qui doit être gérer avec attention et générosité.
En Roumanie, l’étude de la Religion se réalise dans les écoles primaires et le gymnase, mais il tend à devenir matière d’enseignement à option dans les lycées. L’extension de l’éducation religieuse se justifie par ses répercussions en ce qui concerne la formation de l’individu et du corps social. Les nouvelles mesures sont en effet réjouissantes mais la responsabilité accroît. Ce qui s’impose actuellement c’est la possibilité de réaliser une éducation religieuse dans une perspective oecuménique, surtout dans les classes secondaires. Vu que dans la majeure partie des cas la population scolaire est hétérogène du point de vue confessionnel, on pose le problème de la réalisation pratique de l’ouverture confessionnelle par l’instruction et par la formation.
A notre opinion (Cucos, 2000, pp. 183-6), l’ouverture confessionnelle de l’éducation religieuse peut se réaliser tout d’abord par l’intermédiaire des contenus livrés. Nous identifions trois formules d’organisation du curriculum: curriculum mono-confessionnel, curriculum interconfessionnel et curriculum laïcisé. Il est fort vrai que dans les trois situations on peut relever des avantages, mais aussi des limites du curriculum du point de vue des desiderata de l’ouverture interconfessionnelle. Le tableau ci-dessous met en évidence, de manière succincte, quelques traits de l’organisation des contenus religieux.
C’est aux facteurs de décision mais aussi aux enseignants qu’incombe de sélecter et de structurer le type de curriculum qui se prête mieux aux contextes donnés – d’ordre communautaire, idéologique, culturel, temporel.

Modalités d’organisation
Avantages
Désavantages
Curriculum monoconfessionel
– réalise une introduction
et un insertion spirituelle dans la religion de base ;
– élimine les points de vue divergents, se présentant comme un tout noncontradictoire et bien articulé du point de vue axiologique;
– permet l’organisation homogène des classes par confessions;
– du point de vue séquentiel, ce type de curriculum peut s’ouvrir, à certains thèmes et à des confessions différentes par la réalisation des comparaisons sans valorisations négatives, critiques positions manichéistes (du type: notre religion est „bonne” parce que la leur est „mauvaise”).
– mène à la séparation et à la ségrégation des élèves à partir des critères confessionnels (séparation „objective” basée sur des affinités d’intérêts spirituels, présents dans l’enseignement organise par modules, aux disciplines facultatives ou à option);
-prive les élèves de la connaissance d’autres points de vue confessionnelle ou religieuse;
– peut générer des tendances à déconsidérer et à repousser la relation avec un autre

Curriculum interconfessionel
– met ensemble dans la même classe des enfants de confessions différentes, ce qui mène à des relations positives, au dialogue et aux rapports fructueux,
– réalise des connexions spirituelles profitables pour tous les élèves;
– facilite le respect du principe de l’interdisciplinarité dans l’enseignement
– réduit la connaissance en profondeur de la spécificité confessionnelle;
– difficile à réaliser au point de vue pratique: qui, combien, en fonction de quels critères on réalise le partage des segments confessionnels des contenues?
– ne se prête pas aux classes primaires; il faut que l’enfant soit fixé dans sa propre religion avant de créer la possibilité de l’ouverture vers d’autres religions ou confessions;
– peut donner naissance à des suspicions ou à des réserves de la part des parents ou de la communauté religieuse
Curriculum neutral, laïcisé (du type la Philosophie des religions, l’Histoire des croyances religieuse etc.)

– favorise le principe laïque de l’organisation de l’école contemporaine (voir le cas de la France)
– atténue ou élimine les tensions confessionnelles au niveau des contenus et des processus éducationnels;
– assure une connexion plus directe avec les disciplines classiques du point de vue de la dimension culturelle de celles-ci
– relativise les coordonnées confessionnelles des élèves, en les détachant de la confession de base;
– concoure à la disparition des références religieuses des jeunes, en les éloignant des valeurs intimes de la croyance;
– diminue la dimension formative de l’éducation religieuse en ce qui concerne les attitudes, les valeurs, les conduites religieuses) ;
– réalise la reprise de certaines connaissances, livrées par séquences, de philosophie, histoire, littérature, etc.);
– peut être contradictoire par le glissement vers le matérialisme, l’athéisme (les contenus sont religieux mais le métadiscours ou les axiomes intégrateurs, dont on part, restent athéistes etc.)

Bibliographie

Benito, E., O., 1989, Elimination de toutes les formes d’intolérance et de discriminations fondées sur la religion ou la conviction, Genève, Centre des droits de l’homme, New – York, Nations Unies.
Cucos, Constantin, 2000, Educatia – dimensiuni culturale si interculturale, Polirom, Iasi.
Dasen, Pierre, 1999, Fundamentele stiintifice ale unei pedagogii interculturale, Educatia interculturala. Experiențe, politici, strategii, Ed. Polirom, Iasi.
4. Panikkar, Raimundo, 1985, Le dialogue intrareligieux, Ed. Aubier, Paris.
Perotti, Antonio, 1993, Role et projet de l’ecole dans les societes pluriculturelles d’Europe, în Education et pedagogie, Revue du Centre International d’Etudes Pedagogiques, nr.19.
Perregaux, Christiane, 1994, Odyssea. Accuils et approches interculturelles, Dossier interculturel, Corome, Comission romande des moyens d’enseignement et apprentissage, Neuchatel.
Rey, Micheline, 1996, D’une logique mono a une logique de l’inter. Pistes pour une éducation interculturelle et solidaire, Cahier no 79, FPSE, Section des Sciences de l’Education, Université de Geneve.
Rey, Micheline, 1997, Identités culturelles et interculturalité en Europe, Centre européen de la culture, Actes sud, Genève.
Nayak, Anand, 1992, Etude des religions dans le contexte interculturel d’aujourd’hui: une approche dialogale, în Enseigner l’histoire des religions dans une demarche laique. Représentations, Perspectives. Actes du colloque international de Besançon 20-21 novembre 1991, CNDP/CRDP, Besançon.

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